Les belles demeures du XIX ème – Bastide Hesse ou Lei Roure
Localisation : Nous apercevons assez nettement sur cette carte d’état-major de 1866, la propriété située entre le château Vert Pré sur le boulevard de Sainte-Marguerite sur sa droite et la parcelle Laforêt ( actuelle Clinique Paoli Calmette )
Il ne demeure quasiment plus rien de cette magnifique propriété. Seul un pan de mur sur le boulevard Gilibert atteste encore de sa lointaine existence.
D’une superficie initiale incroyable, la bastide s’entendait sur un domaine de 14 hectares. La Propriété englobait l’actuelle avenue Viton et l’Allée des pins
Phtos : Remontez le temps – IGN
Je m’empresse ici de fixer le souvenir de cette magnifique propriété avec sa bastide avant que le temps, implacable n’efface définitivement toute trace de sa présence.
C’est en 1997 que j’entendis pour la première fois parler de la bastide Hesse. En effet, je passais en ce temps-là beaucoup de temps aux archives pour tenter de dénicher des photos ou articles concernant l’histoire des quartiers de Marseille.
C’est ainsi que je découvris l’excellent article de Georges Reynaud parue dans la revue “Marseille” : “Un séjour de Talleyrand à Marguerite”. (Revue “MARSEILLE N° 116- 1979)
Cette rencontre inopinée avec Talleyrand fût décisive je découvrais le travail de l’historien Marseillais Georges Raynaud à qui j’avais écris et qui me répondit d’ailleurs très gentiment pour m’encourager dans mes recherches alors que j’étais tout jeune.
Outre cette rencontre avec la culture Marseillaise, je me pris ce jour-là de passion pour un personnage dont je connaissais vaguement les contours sans connaître pour autant la densité historique et psychologique. La passion allait lentement grandir en moins au point de rencontrer et d’échanger bien des années plus tard avec Emmanuel de Waresquiel, l’un des biographes les plus important de Talleyrand.
Cette rencontre eut lieu d’ailleurs à Valençay qui fut le château de Talleyrand pendant l’Empire.
Quelques années plus tard en 2008, la découverte du film en noir et blanc de Sacha Guitry de 1948 , le diable boîteux allait définitivement sceller mon intérêt intellectuel pour le ministre des affaires étrangères de Napoléon
Moi qui ne suit pourtant pas historien de formation, la passion fût telle que j’avais même envisagé un mémoire de recherche en histoire sur Talleyrand à Valençay. J’ai depuis un peu à peu noué une relation très affective avec le château de Valençay qui est à mon goût un des plus beaux de France.
Revenons a Lei Roure
A suivre…
Pour aller plus loin