LES ENFANTS DE LA COLLINE – EXTRAIT

Une enfance à Saint Tronc

PREMIÈRE ÉPOQUE – CASTELROC

  1. Par Remy Alacchi – Tous droits réservés

A mes parents

A mon épouse adorée 

A mes deux filles, Héloïse

L’enfance est une ombre qui guide mes pas d’adulte vers la lumière….

1 PROLOGUE

2 INTRODUCTION

3 L’ÉCOLE CASTELROC

4 LE RAQUETTE CLUB

5 CSCS SAINT TRONC – LE CLUB DE FOOT DE NOTRE ENFANCE

6 UNE CAMPAGNE A LA VILLE

7 LA RENCONTRE AVEC LA COLLINE

8 EN SUIVANT LES SENTIERS D’ALORS

9 L’HÉRITAGE

10 LA VIE DE QUARTIER

11 LES FETES DE QUARTIER 1978/1985

12 LE CLUB DE TENNIS – LA PARENTHÈSE MONDAINE

13 UN ENFANT A PART

14 NOS JEUX D’ENFANTS

15 LES BALS DU RAQUETTE CLUB





PROLOGUE

Le temps passe et il m’échappe, il me glisse entre les doigts.

Les événements se succédant, je mesure à l’aune de la maturité, la rareté du bonheur de l’enfance.  L’enfance, une période très courte en vérité, mais qui s’étire dans le temps et qui demeure en chacun de nous. 

Il est temps pour moi désormais de raconter, j’ai souvent pensé que les événements vécus dans ma jeunesse ne comportaient aucune originalité particulière et ne méritaient aucune attention. Pourtant, je suis à présent le témoin d’une époque révolue et seuls les mots peuvent en raviver la mémoire.

J’ai toujours su qu’il me faudrait à un moment de ma vie prendre le temps de se retourner pour évoquer un certain moment de ma vie.

A présent que s’offre à moi cette opportunité, je ne peux m’empêcher de penser à Marcel Pagnol. J’ai découvert son œuvre à l’âge de treize ans et s’il m’a donné le goût de la lecture et de l’écriture, il m’a fait un cadeau plus grand encore : celui du plaisir de raconter.

Comme le disait le comédien Philippe Caubère : Tous les Marseillais ont eu deux enfances, la leur et celle de Marcel Pagnol, et elles se confondent parfois.

Si je suis à présent un homme heureux je le dois autant à ma très chère épouse et à mes deux adorables filles qu’à la magnifique période passée dans les collines de Saint Tronc à Marseille.

Bonheurs simples de l’enfance où l’on n’avait rien et où l’on avait tout. 

Mes parents avaient eu l’intuition géniale de nous faire sortir du centre-ville pour nous proposer un cadre naturel et protégé.

Le destin nous avait posé au pied de la colline Sainte Croix, Gaïa de calcaire blanc qui impose sa masse et qui dicte sa loi aux autres divinités de la nature.

Ce décor simple, massif, évident qui subjuge l’âme m’a comme éclairé de l’intérieur. Seule une certaine poésie me permet aujourd’hui d’en décoder l’intensité. 

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