LE MYSTERE DE LA CAVE VOÛTÉE ( Val des pins )
Par Rémy Alacchi – Tous droits réservés – Avril 2025
Vie aérienne château des Roches 1950 – Source – Remonter le temps IGN
Son emplacement
Nombre d’enfants qui ont grandi dans le quartier Saint Tronc entre les années 70 et 80 se souviendront sûrement de l’aspect totalement champêtre des lieux
Avant son. lotissement dans les années 1986/ 87, un vaste espace de nature vierge s’étendait entre le colline au sud et la Marguerite, les jardins de Flore et la, Marguerite au nord. De larges parcelles complétées d’arbres fruitiers, des arbres centenaires ( chênes , amandiers, marronniers) constituaient un terrain de jeu infini pour les gamins que nous étions .
Cent mètres après le pont du canal, existait un chemin partiellement empierré . Un premier virage puis une ligne de droite menait vers la colline. Ce segment de pierres polies très lisses et certainement très anciennes m’avait toujours intrigué.
D’autres portions de ce sentier de pierre existaient également juste après le pont.( Voir l’article sur l’ancien chemin de procession ) A l’amorce du virage, un autre sentier, ancienne desserte agricole conduisait le promeneur vers l’immeuble de castelroc Haut leTaoumé. .
Photo 2 : Forêt au premier plan
A droite, un vaste champ, vestige d’anciennes terres cultivées, sur la droite, une vaste forêt épaisse s’étendait jusqu’au canal, ( voir photo 2 )
La taille relativement haute des arbres comprise entre le sentier de castelroc et le canal semblait indiquer un arrêt ancien de toute activité agricole
En effet sur la photo 3 qui date de 1947, lon perçoit nettement une ferme et des champs cultivés ( photo 3 er 4 )
Photo 3 – La ferme et les champs
Photo 4 – 1947 – Les cultures sont encore visibles . La forêt n’existe pas
Chateau Roches et alentours – 1947 ( Source – remonter le temps IGN )
A la fin des années 40, au sortir de la guerre, l’activité agricole dans le Val des pins est encore active. Impossible de savoir qui exploitait ces terres. Il est fort possible que soit l’oeuvre de l’enfance délaissée, ou bien les propriétaires du château des Roches ou d’autres exploitation agricoles périphérique en. fermage et métayage.
Je ne possède pas les documents du cadastre permettant d’attester mes hypothèses.mais je peux envisager deux pistes . Soit que la ruine du château des Roches ( du fais de l’occupation allemande dans les années 2842 et 44 ) a précipité l’abandon de l’exploitation agricole au début des années 50 .. Soit le dessaissement du centre de l’abbé Fouque par les associations catholiques au profit du ministère de la justice qui expliquer une requalification des activités et un abandon de l’activité agricole au profit de missions considérées comme plus éducatives ( De nouveaux documents viendront prochainement étayer mes hypothèses .)
Une chose est sûre, en 1975 , une forêt occupe le versant nord jusqu’au canal en lieu et place d’anciennes terres cultivées. En vingt ans quasiment toutes les traces de l’ancienne vocation agricole de cet espace ont disparu
C’est dans cette configuration que nous découvrons l’endroit au détour de nos jeux d’enfants en 1975. En contrebas du stade Un vaste terrain informé plantée d’arbustes épars en son centre et d’immenses chênes en bordure. Puis a partir du virage évoqué plus haut , sur la gauche , un grand pré avec les premieres villas et sur la droite , une forêt dense, tellement impénétrable que nous n’y passions jamais
C’est en bordure de l’ancien sentier agricole qui montait à castelroc au pied d’un immense amandier ( visible pour les photos de 1947 ) que se trouvait un trou de trois mètres de profondeur . Nous l’appelions le réservoir . Une petite entrée carré maçonnée permettait de descendre à l’intérieur grâce à un arbre jeté à l’intérieur.
A Suivre – la salle voûtée