L’ENIGME DU FORTIN DE CASTELROC HAUT

Par Rémy Alacchi Tous droits réservés

Sommaire

1 – Le Fortin de Castelroc haut 

2 – Autre hypothèse

3 – Poste d’observation ?  Batterie de canon ?

4 – Usure et démolition de l’ouvrage

5 – Aout 1944

6 – Nouvelle piste

7 – Conclusion



1- Le Fortin de Castelroc haut 

Personne vraiment ne semble plus s’étonner de ce fortin qui trône depuis toujours en surplomb de Castelroc haut, Il fait parti  du paysage comme les pins et la colline. Certains même ne l’avaient pas remarqué comme s’il s’agissait d’un vulgaire agrégat de pierre blanche entassés ici par hasard

Pourtant récemment la question me fut posée : Qu’est ce donc que ce fort que l’on aperçoit sur la colline. ?

Pour ma part, je connais ce fort depuis mon enfance, il est tel que je l’ai découvert dans les années 75. Dégradé mais néanmoins intact.

Lorsque nous étions enfants, personne n’avait été en mesure de nous dire quoi que ce soit sur l’histoire de ce lieu.  Des bruits couraient mais rien de concret..

Lorsque j’ai commencé mes recherches sur l’histoire du quartier dans les années 1995,  j’ai vainement cherché des documents sur ce sujet mais je n’ai rien trouvé de probant

Plusieurs connaisseurs de la colline de mes relations m’assuraient qu’il s’agissait d’un abri de chasse construit en même temps que le château a la fin du XIX ème.

S’il était incontestable que sa situation en promontoire ait pu être un endroit idéal pour tirer la perdrix, rien n’atteste pour autant de sa destination pour la chasse 

Si j’ai pendant longtemps validé cette hypothèse, faute de mieux, je la remets aujourd’hui en question ou plutôt je la nuance.

Il est tout à fait possible que les habitants du château construit à la fin du 19e aient organisé des parties de chasse dans les collines.  Il est possible aussi qu’ils aient construit un abri pour tirer tranquillement sans être vu des volatiles.

Ces types de construction datant de la fin du XIX ème sont en général sommaires, fait de bois et de matériaux peu onéreux ( il en existe un dans une bastide vers Perrasso ) 

Rien ne l’atteste mais il est envisageable qu’au tournant du 20e siècle, ce coin de la colline fusse encore largement boisé et colonisé par le pin d’Alep. Un abri de chasse à cet endroit-là aurait présenté l’incontestable avantage de voir sans être vu.

Pourtant aucune trace d’un abri ou d’un bâti en dur sur les cartes ou sur le cadastre.  je n’ai donc jamais trouvé la trace d’une quelconque dépendance du château à cet endroit:

2 – Autre hypothèse :

Une investigation plus poussée sur le terrain permet d’envisager une autre piste que le simple relais de chasse en pierre.

Tout d’abord,  la hauteur de la construction doit dépasser les trois mètres pour une largeur de deux mètres. Les dimensions ne correspondent pas ce qu’on est en droit d’attendre d’un endroit discret.

Bien que l’édifice soit partiellement détruit on imagine aisément que la massivité du lieu ait du avoir une utilité bien différente.

Autre point important l’épaisseur et la nature des murs laissent pantois. Nous avons à faire dans ce cas précis à de la roche calcaire mélangée à de la  brique dont on connaît le pouvoir isolant. Le tout pris dans un mortier qui ressemble à du ciment 

Cette volonté de protéger l’intérieur du bâtiment permet d’ envisager le fait que l’on souhaitait y demeurer la nuit ou pendant plusieurs jours. Quel intérêt aurait eu un chasseur de rester plusieurs jours dans cet abri ?

L’intérêt  de la chasse aux collines est justement le contraire c’est-à-dire d’être mobile et non statique

  • La présence sur le côté droit d’une barre de fer incrustée dans la paroi en encorbellement qui semble soutenir une plateforme qui s’esr depuis effondrée
  • La présence sur la façade de nombreux picots en fer tournés vers le haut qui devaient  soutenir un camouflage ou une couverture végétale pour rendre invisible l’ensemble..
  • L’ouverture sur le vide partiellement effondrée laisse à penser que l’édifice et le château semblait connecté.
  • La présence des deux orifices parfaitement cylindriques dont je fais l’hypothèse qu’ils permettaient de faire courir une gaine de fils électriques vers l’extérieur ( nous y reviendrons )

Sommes-nous en présence d’un ancien refuge de chevrier ? ou même de contrebandiers qui pour éviter l’octroi transfèraient les marchandises par la colline ? Encore une fois, la taille, l’emplacement du fortin et son manque de discrétion invalide immédiatement ces deux possibilités. 

Avec des dimensions moindre, un mas de chevrier eut été possible mais une analyse plus précise du lieu rend caduque cette théorie.

Le nombre de pierres utilisées est énorme . La réalisation d’une construction a du s’avérer très fastidieuse et onéreuse.

En outre, dans ce cas précis son exposition très inconfortable en plein vent et en surplomb laisse perplexe. Il eut été possible de construire plus simplement dans le cas d’une activité caprine. De même, On voit mal des chevriers monter à dos d’âne autant de pierres pour une destination aussi peu rentable. D’autant que les abords escarpés ne permettent pas de faire entrer des bêtes dans cet abri. De toute façon l’architecture de cette insolite construction ne semble pas dévolu à ce type d’activité tivité.

Nous pourrions donc avancer prudemment l’hypothèse que la construction est ultérieure

En 1866, lorsque Eugène Cabasson pour illustrer le livre de l’abbe Cayol dessine la colline depuis le bas, l’on aperçoit, la chapelle au sommet, mais pas le fortin. Ce qui corrobore le fait que celui-ci n’existait pas encore. 

Je n’ai pas encore consulté des archives cadastrales mais je reste pour ma part fortement convaincu que cet ouvrage ne date pas du 19e mais bien du milieu du 20e siècle. 

J’ai longuement observé l’édifice et j’ai remarque plusieurs détails qui m’avaient échappé jusqu’alors..

Premièrement  le fortin se trouve à l’aplomb exact de l’emplacement du château ancien des Roches ( Castelroc ) Nous savons que ce château entre 1942 et 1944 avait été réquisitionné par la Kommendentur pendant la guerre pour loger le gouverneur militaire allemand ainsi que les officiers. 

Secondement, certains éléments incrustés dans la maçonnerie laisse à penser que le lieu avait fait l’objet de beaucoup d’attention.

En observant attentivement l’intérieur l’on s’aperçoit qu’il y a deux niveaux.

  • La rouille des picots sur la façade pourrait aussi nous éclairer.
  • Le ciment utiliser pour le fortin, la couleur la texture ressemble à celui utilisé à l’intérieur du bunker.
  • Le métal utilisé sur la façade ressemble étrangement à celui que l’on pouvait trouver encore il y a quelques années à l’entrée du bunker. 
  • Un premier niveau avec une chape en béton partiellement effondrée et un second à 1 m 50 de profondeur avec deux canaux d’évacuations de formes rondes bien mystérieux.
  • La présence sur la façade extérieure et intérieure d’un revêtement de ciment qui vient solidifier la maçonnerie.

Cette plateforme pose question car elle semble suspendue au-dessus du vide comme pour accueillir du matériel en provenance du bas de la colline.

Il me paraît improbable si l’on fait l’hypothèse d’un ouvrage défensif allemand que le matériel ait pu etre acheminé à dos d’homme car là déclivité à cet endroit est très importante.

Encore une fois je n’ai aucune certitude mais il est fort possible que les Allemands aient mis en place un treuil avec un câble depuis le château pour acheminer le matériel vers le fortin

Mais de quel matériel pouvait-il s’agir ? Et pour quelle utilité ? 

3 – Poste d’observation ?  Batterie de canon ?

Nous savons grâce à l’interview d’un ancien allemand que la batterie a canon se trouvait au promontoire du bunker légèrement sur la droite avec un accès direct en visée sur la route d’Aubagne ett sur la mer.

Le mystère s’épaissit donc, s’Il ne s’agit pas d’un simple observatoire, s’il ne s’agit pas d’un ouvrage défensif et potentiellement offensif. de quoi s’agit-il ? 

Peut être une mitrailleuse automatique positionnée en promontoire du château pour surveiller l’accès à la route qui serpente depuis le village ?

En outre. Impossible qu’un canon disposée a cet endroit-là 

Trop difficile à entretenir et impossible a protéger en cas d’attaque, en outre l’emplacement n’est pas du tout conforme au recul nécessaire à une batterie de ce calibre

Je doute également d’un intérêt balistique et militaire ou géostratégique de ce poste en promontoire car avec une vue partielle sur la, rade réduit l’efficacité.

Les nombreux détails collectés m’incline à penser qu’il s’agissait bien d’un autre point du dispositif défensif comprenant le bunker enterré et la sortie en chandelle 

L’apparente simplicité du lieu cache en fait une grande ingéniosité. Cela me laisse à penser qu’il s’agit bien là d’un ouvrage du génie militaire allemand ( organisation Todt )

En l’absence d’un archéologue bénévole susceptible de lire avec nous les traces sur le terrain nous sommes obligés à la manière d’un enquêteur de reconstituer et de recomposer les détails qui semblent éclairer l’utilité de ce lieu

J’ai pu néanmoins constater de mes yeux que le château et le fortin étaient parfaitement alignés. Je reste convaincu que nous avons là le dernier élément défensif du système allemand pour protéger le château. 

Le château des roches abritait des officiers, les soldats étaient logés à l’est dans le bunker avec en surplomb la batterie et la sentinelle d’observation sur la rade et sur la route d’Aubagne.

Il me semble que cet ouvrage était le dernier élément du dispositif. Nous savons que le gouverneur Allemand logé au château recevait ses ordres directement de Berlin.

Un piste s’ouvre à nous. Considérons tous les angles : l’emplacement du fortin, sa position parfaitement alignée avec le château, sa hauteur et son dégagement  par rapport à la colline . Ce faisceau d’indice me pousse à poser l’hypothèse suivante. 

Il n’est pas impossible que le fortin consolidé pour résister à un assaut ait pu abriter plusieurs soldats, qui à tour de rôle. devaient maintenir la surveillance sur la télémétrie c’est-à-dire sur l’antenne radio hertzienne qui permettait le contact permanent des forces allemandes avec les généraux allemands à Berlin.

Nous atteignons à présent les limites de ma théorie car enfin on pourrait objecter qu’en 1942, lors de la création et du percement de la colline et du bunker l’organisation Todt avait les moyens humains et financiers de créer un point en béton en surplomb du château. 

Certes, mais une construction à cet hauteur, même en béton n’était pas chose aisée. Il etait bien plus facile pour des ingénieurs du génie de bâtir en pierre .

Autre possibilité, le fortin existait déjà et il s’agit d’un réemploi. Néanmoins la forme de ce fortin intrigue. Sur cette photo prise du ciel et retravaillée par L’IA, nous pouvons apercevoir que l’ensemble a l’air clos. A noter l’épaisseur des murs et le léger arrondi au nord.

Encore une s’il ne s’agit pourquoi une telle forme pourquoi une telle épaisseur de murs et pourquoi cet endroit ?

Il n’est as étonnant que la mémoire collective ait retenu le mot fortin pour désigner ce lieu car en effet cela ressemble bien à un fortin.

Difficile de lui assigner une valeur militaire offensive mais je reste persuadé de sa fonction de surveillance ou de communication pendant l’occupation allemande de Saint-Tronc. L’on sait que la télémétrie se trouvait de l’autre côté de la colline vers les trois ponts car les points d’assise au sol de l’antenne existe toujours. Et il difficile de considérer qu’une antenne radio ait pû exister à cet endroit car rien ne l’atteste hors le bon sens mais l’on peut aisément imaginer que ce point de vue absolu était en 1944 d’un grand intérêt stratégique pour les Allemands.

Il est fort probable que deux hommes se soient tenus à cette endroit armés de jumelles et d’une connexion morse vers le château en contrebas. De nombreux indices sur le terrain semble confirmer cette hypothèse.

4 – Usure et démolition de l’ouvrage

Si l’on regarde de plus près. Même la façon le fortin a été abîmé pose question. Au vu de l’épaisseur du mur, ni l’usure ni une dégradation volontaire n’ont pu provoquer créer de tels dégâts.

En effet, il y a très peu de différences entre la photo des années 50 et celles de Google earth en 2020. Qui semble indiquer que la destruction a eu lieu avant 1950. Nous pouvons Également constater sur les photos anciennes que le fortin est evidé et qu’il ne possède pas de toit

Deux choses possibles : soit nous faisons fausse -route totalement et le fortin est très ancien et il était déjà très abîmé avant guerre. 

Soit il était intact en 1944 et il a été démoli entre 1940 et 1951. Si la date et l’utilité du fortin pose question celle de sa destruction et du mode opératoire aussi. 

Au vu de la trouée dans le mur, l’on a plutôt l’impression d’un éclatement plus qu’un d’un effondrement. Les pierres semblent avoir été cassées net comme sous l’effet d’un ébranlement ou d’un coup de canon. La fissure est massive mais elle n’a endommagé qu”une partie du mur qui ne sait pas effondré pour autant. 

Soit le fortin d’une attaque d’un obus tirés a distance au moment de la libération de Marseille.

Pour consolider mon hypothèse revenons sur l’article j’avais écrit en 2004 suite à l’interview de l’ancien soldat Siéger qui était basé en promotoire à la télémétrie ( très certainement dans le fortin d’ailleurs )

5 – Aout 1944

Nous sommes inquiets car le bruit sourd provenant du centre-ville s’intensifie, il ne s’agit plus d’intimidations, nous sommes pris pour cible par l’armada alliée. La bouche à feu d’un canon crache dans notre direction. Encore assez imprécis, les obus tombent à proximité du bunker et prés du château. Vers 14h, nous sommes fixés, nous apercevons du navire de guerre américain en rade de Marseille. De nouveaux tirs de roquettes pilonnent. De toutes part, les obus fusent, de ST LOUP de ST MARCEL ” 

Voilà le témoignage qui vient peut-être définitivement illustrer et consolider mon hypothèse

En effet, si le château et le bunker ont été pilonnés depuis la mer par les navires américains, Il est hautement probable qu’un obus ait fracassé violemment la face sud du fortin. L’impact inouïi peut mur semble avoir littéralement explosé

6 – Nouvelles pistes :

Si je suis à peu près certain d’un réemploi par les Allemands en 1942 du fortin à des fins militaire, je suis également convaincu qu’ils n’en sont pas pour autant les constructeurs.
Comme je le disais plus haut, l’édifice semble plus ancien.

Une découverte récente sur le terrain nous a permis d’apercevoir notre problématique sous un angle nouveau.
Sur les hauteurs de vallon de Toulouse, à l’aplomb du château Berger, existe une tour quasi similaire à celle de Castelroc. Celle – ci présente la particularité d’être incluse dans un ensemble de murets d’une grande complexité qui courent sur la crête très loin dans la colline. J’ai toujours cru que nous avions ici à faire à des murs de propriétés délimitées par les chevriers au siècle dernier. Une autre hypothèse voit le jour désormais. Un de mes amis vivant à proximité m’a récemment appris que cette tour avait la réputation d’avoir été une tour de guet de l’octroi.
Plusieurs témoins rencontrés sur place semblent corroborer cette éventualité.
Encore une fois l’absence de sources historiques ne m’autorise pas à affirmer mais l’hypothèse de la tour de guet de l’octroi est très intéressante.
Il existe plusieurs points communs entre les deux tours qu’il faut mettre en perspective.
Les deux tours présentent une taille et une architecture semblable
Elles sont toutes les deux situées stratégiquement en surplomb des routes. L’une au-dessus de Saint-Loup l’autre au-dessus du cabot
Nous savons d’ailleurs que l’ancien octroi se trouvait à Saint-Loup. Il contrôlait l’entrée des marchandises sur la route qui conduisait d’Aubagne à Marseille. Il est indéniable que la tour de Castelroc est placée de telle manière qu’elle semble verrouiller les anciens accès de contournement dans la colline de cet octroi placé dans le village en contrebas.
Idem pour la tour plus à l’ouest, celle du Vallon de Toulouse est placée de telle manière qu’elle permettait de surveiller les allers et venues de l’ancien chemin de cassis.

7 – Conclusion

Rappelons que l’octroi 1 était un bureau où l’administration municipale, celui – ci percevait un impôt sur certaines denrées entrantes . Cette ligne de douane avait mis en place, bien entendu, plusieurs stratégies pour lutter contre les fraudes. Du fait des collines environnantes et des nombreux sentiers possibles, Il était très facile de contourner cet octroi en passant par les sentiers escarpés des trois Ponts et de Saint Tronc. Il n’est pas étonnant de constater que la tour fut placée stratégiquement pour stopper toutes velléités illégales . Même chose pour la tour de Vallon Toulouse : positionnée de façon à prévenir les fraudes depuis la route de Vaufreges plus au sud .

Il est donc fortement probable que ces deux tours soient les vestiges d’un ancien dispositif du service des douanes. Les fonctionnaires de faction à l’intérieur chargés de la surveillance et de l’acquittement de la taxe dûe sur l’entrée des marchandises depuis l’extérieur vers la ville de Marseille.

Pour ceux qui connaissent la tour de Castel roc , plusieurs détails attirent notre attention et consolide notre hypothèse d’une ancienne tour de guet. Premièrement la tour est positionnée du vide pour voir et pour être vue de tous. L’aspect dissuasif de la tour pour les fraudeurs éventuels est dans ce cas-là manifeste. Autre point important la tour est placé exactement sur un d l’ancien chemin de procession qui menait à la vieille chapelle au sommet de Sainte-Croix. .Ce sentier, depuis la déchéance de l’édifice en 1648 avait dû servir à de nombreux chasseurs et autres promeneurs des collines. De par sa relative linéarité, ce parcours était donc idéal pour contourner l’octroi de Saint-Loup. Il n’est pas donc étonnant que l’administration ait songé à installer sa tour de guet à cet endroit

L’une des tour placée à Saint Tronc pour renforcer le dispositif de surveillance à l’entrée de Saint-Loup, l’autre sur le versant du mont Rouviere pour surveiller les chemin des collines.
Ce dispositif aurait donc fait partie d’une sorte de chemin des douaniers qui durant les siècles passés avait pour mission la surveillance et la répression des trafics éventuels de contrebandiers à travers les collines.

Rémy Alacchi 15 octobre 2023 – Tous droits réservés


1 ) L’octroi est une contribution indirecte perçue par les municipalités à l’importation de marchandises sur leur territoire. Apparus à Paris dès le XIIe siècle.

D’après le magistrat E. de Vacquié, l’octroi est une concession du prince. Il remplace le vectigalia et le portorium du temps de l’empire romain. Le mot « octroi » provient des expressions « avons octroyé et octroyons », utilisées dans les lettres patentes par lesquelles les communes percevaient l’impôt pour leur propre compte.

Le plus ancien octroi connu est évoqué dès le XII ème siècle à Paris et servait à financer l’entretien des fortifications et les travaux d’utilité publique.

Au XIXe siècle, les octrois sont devenus la cible de la critique car perçus comme une douane intérieure qui entravait la libre circulation des marchandises.

Source wikipédia : Octroi : En savoir plus


La tour à la verticale du château Berger

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  1. ↩︎

One Comment

  • Hypothèse intéressante !

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